Homélie 22 novembre 2020

HOMÉLIE DU DIMANCHE 22 Novembre 2020

Fête du Christ Roi de l’Univers

Cet Evangile que nous venons d’entendre est comme le testament de Jésus à ses disciples, ceux de son temps et ceux d’aujourd’hui que nous sommes.

Ce testament est identique à celui que Jésus confie à ses apôtres lors de son dernier repas, le Jeudi saint : Aimez-vous les uns les autres comme je vous aimés. Oui, c’est Jésus lui-même en premier qui pratique les gestes d’amour, ces gestes qu’Il nous invite à pratiquer à notre tour.

Nous voyons ces gestes d’amour, de compassion et de tendresse quand Jésus rencontre des personnes en souffrance physiques, psychologiques ou spirituelles.

Ainsi, lorsque une foule de gens suit Jésus depuis presque deux jours et qu’ils n’ont plus rien à manger ; Jésus va multiplier les pains et les poissons Ainsi Jésus apaise la faim de ceux qui l’ont suivi.

Lorsque Jésus rencontre la femme samaritaine au bord du puits, il lui promet de lui donner à boire une eau vive pour qu’elle n’ait plus jamais soif.

Jésus va guérir le serviteur d’un officier romain, un étranger. Jésus accueille la demande de cet étranger qui ne fait pas partie du peuple d’Israël.

Alors qu’un gérasénien possédé par une légion de démon vit nu au milieu des rocailles et des tombeaux, Jésus le libère de sa folie. Et il est dit que les disciples en revenant trouvent cet homme au pied de Jésus vêtu et raisonnable.

Alors que la belle-mère de l’apôtre Pierre a la fièvre, Jésus va rendre visite à la malade et la guérit.

Jésus va visiter dans sa prison intérieure Zachée emprisonné dans son avarice.

Ainsi, Jésus nous montre lui-même le chemin en apaisant la faim et la soif, en accueillant l’étranger, en habillant la dignité perdue du gérasénien, en visitant les malades et en libérant chacun de sa prison intérieure.

Ainsi, Jésus lui-même est le Béni du Père car il se comporte en vrai Fils de Dieu , en vrai Fils du Père.

Alors pour être nous aussi de vrais fils et filles de Dieu, imitons Jésus. Que notre foi s’incarne dans des gestes de compassion et de miséricorde.

Ces gestes nous font déjà entrer dans le Royaume de Dieu dès aujourd’hui. Ces œuvres de miséricorde, font de nous les bénis du Père.

Car Dieu est solidaire de ceux qui ont faim et soif, Dieu est au côté de l’étranger et des personnes fragiles, Dieu accompagne le malade et le prisonnier.

Alors, nous aussi prenons fait et cause pour tous ceux-ci, pour tous ces petits que Dieu aime, pour tous ceux que la détresse atteint, pour tous ces humiliés qui sont les préférés de Dieu. Alors, prenons la cause de Dieu, servons la cause de notre Roi, le Christ Roi de l’Univers

Abbé Paul Lemarchand