Chers parents, chers enfants, J'espère que vous allez bien ?
Veuillez trouver l'Evangile de ce dimanche 15 novembre. A la première lecture, il est un peu complexe et dur.
La parabole des dix vierges (évangile du dim.08/11) se rapportait à l’attente du Seigneur. Celle des talents (ce dim.15/11) considère le côté du service. La vie d’un chrétien revêt ce double caractère : Servir Dieu et attendre des cieux son Fils. Attendre sans se croiser les bras mais travailler pour Lui.
Vous trouverez, ci-dessous l’homélie du Père Césaire Olihidé, curé de St Majan de Haute-Save (Samatan/Lombez) pour plus d’éclaircissement. Un grand merci à lui !
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à faire appel à vos curés et prêtres de Save-Gimone :
Père Paul Lemarchand (Isle Jourdain et villages) : paul.lemarchand35@gmail.com>
Père Alain Quierzy (Gimont/Saramon et villages) a.quierzy@gmail.com et Père Didier Demailly didier.demailly@orange.fr
Père Césaire Olihidé (Samatan/Lombez et villages)eriasec4474@gmail.com
Ils sont à votre écoute. En union de prières,
Jacqueline Lécaillier, coordinatrice Catéchisme Save-Gimone
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Évangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-30)
« Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup »
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’ Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ » – Acclamons la Parole de Dieu.
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Homélie du Père Céaire Olihidé
A la fin d’une année liturgique, et au cœur de cet automne où le jour devient plus court que la nuit et où le froid gagne doucement du terrain, et quand à cette réalité temporelle aussi s’ajoute la situation avec ce confinement que nous devons prolonger pour deux semaines encore, certains pourraient être tentés de baisser les bras et ranger tranquillement tout zèle pour ce qui concerne leur vie de foi. Mais ce dimanche, l’Église appelle à tout vivre avec endurance pour ne pas se laisser vaincre par le démon de la mollesse et du découragement de sorte à ne pas être surpris par la venue du Seigneur comme le serviteur qui a enterré son talent.
En effet, la parabole des talents que nous entendons ce dimanche est une invitation à évaluer la qualité de notre rapport avec Dieu. Si le livre des Proverbes fait l’éloge de la femme vaillante, c’est bien parce qu’elle craint le Seigneur et agit bien ; et donc ses œuvres font sa louange. Cette même crainte de Dieu transparaît dans l’attitude des trois serviteurs dont parle l’évangile. En effet, si les deux premiers serviteurs de la parabole ont mis en valeur les talents reçus en utilisant ce temps d’absence du maître, qu’ils les ont augmentés par leurs efforts, leur savoir-faire et leur dévouement, c’est parce qu’ils savent que leur maître n’est qu’amour et miséricorde. Ils ont bâti leur relation avec lui sur ce principe, à la différence du troisième serviteur que l’absence du maître paralyse parce que pour lui, le maître est un homme dur. Tout son zèle a ainsi été, par conséquent, enterré. Mais ceux qui ont misé sur la confiance de leur maître, ont naturellement mis en œuvre toute leur énergie pour déployer, en toute confiance et dans la pleine liberté, les dons qu’il leur a confiés. Mieux vaut donc se garder de se laisser endormir, mais de rester vigilants et sobres pour ne pas être surpris par le jour du Seigneur.
En ce dimanche, veillons sur le trésor que Dieu nous a confié et sur ces talents dont nous sommes les dépositaires de par notre baptême. À l’exhortation de St Paul, puissions-nous devenir des « fils de la lumière », des « fils du jour », en déployant notre fécondité et notre générosité pour rendre témoignage à l’amour et à la miséricorde de Dieu.
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