Chers parents, chers enfants,
J'espère que vous allez bien ?
Le 1er dimanche de l’Avent (dim. 29/11), nous avons allumé la 1ère bougie, cette petite lumière douce qui nous réconforte et nous aide à veiller, en attente de la venue de notre Seigneur Jésus. Une attente active où nous allons (re)découvrir par la prière et la lecture, la vie de Jésus, de Marie, de Joseph, de Jean-Baptiste…
Ce 2ème dimanche de l’Avent (dim . 06/12), nous allons allumer la 2ème bougie et nous préparer. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire préparer notre cœur à la Patience et à l’Espérance.
L’Espérance, c’est un désir donné par Dieu, dans le cœur du chrétien au baptême. C’est différent de l’Espoir qui est un désir de réalités terrestres comme la santé, une famille, la réussite…
L’Espérance, c’est le désir du Ciel, d’être avec Jésus-Christ, de voir Dieu, de ressusciter à la fin des temps. MAIS il faut faire grandir ce désir d’Espérance, à travers la prière.
Le devoir du chrétien en ces jours compliqués de confinement est d’entretenir la petite flamme de l’Espérance et de la partager.
Car, ne l’oublions pas, il est au milieu de nous, le Seigneur qui nous sauve !
Jacqueline Lécaillier,
Coordinatrice Catéchèse et Eveil à la Foi Save-Gimone Tél. 06/26/34/03/89
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Mot d’Espérance d’une maman, Virginie :
On peut légitimement en avoir marre d’attendre dans une société en pause. De cette crise sanitaire nous voulons sortir, de ce confinement nous voulons voir le bout ! Mais, je m’interroge. L’attente ne serait-elle pas aussi précieuse que l’aboutissement ? Au désir d’enfant s’ensuivent 9 mois d’attente, 9 mois de préparation, aussi longs qu’indispensables.
L’attente vous offre une opportunité que le tumulte d’un quotidien ne permet pas : l’occasion de penser l’instant présent, d’apprécier autant les petits signes qui le jonchent que le dénouement.
Souvent, on le voit avec les enfants. On attend désespérément qu’ils marchent, qu’ils disent « maman » ou « papa », qu’ils aillent à l’école, qu’ils deviennent indépendants. Nous sommes dans l’attente, pris au piège des inquiétudes des jours. Et puis, on se retourne. Il n’y a plus le gazouillis du nouveau-né, les mots gentiment écorchés des premières tentatives, la possibilité de les serrer si fort et tout entier dans nos bras, eux, si petits, si exigeants, mais si merveilleux. Je me suis longtemps dit que le temps nous volait ces instants. Mais en fait non. Dieu nous les offre avec toute la splendeur de son Amour. Nous attendons impatients et finalement, nous regrettons les petits bonheurs qui nous échappent parfois au présent.
Alors, profitons de l’attente, espérons-la, bénissons-la comme un cadeau du Seigneur. Car de cette attente naît la conscience de la valeur de toutes les bénédictions qui nous sont accordées.
Virginie
Prière d’Espérance que vous pouvez dire seul(e) ou en famille :
« Seigneur je Te remercie pour ce temps d’attente que Tu me donnes. Viens m’apprendre à ouvrir mon cœur à l’Espérance. Mon âme attend le seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. J’attends que le jour se lève, que la lumière se fasse dans ma vie et dans la vie du monde. Seigneur je Te demande la grâce de ne pas remettre à plus tard ce petit examen de conscience, cette petite chose que je dois changer dans ma vie. Merci Seigneur pour ce que Tu feras pour moi, dans ma vie, dans ce temps de l’avent. Amen. »
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