Cher(e)s ami(e)s prêtres, diacres, catéchistes, animateurs,
Je vous souhaite une belle messe des Cendres et entrée en Carême avec la merveilleuse méditation du Frère Nicolas Burle du couvent de Lille (ci-dessous).
A très bientôt. En union de prières,
Jacqueline Lécaillier Coordinatrice Save-Gimone - Catéchèse & Eveil à la Foi - Tél 06 26 34 03 89 ************************************* « Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. » Deuxième lettre de saint Paul aux Corinthiens, ch. 6, v. 2 Quel est le plus grand danger de la vie chrétienne ? S’habituer, se résigner, déclarer forfait. Face au péché évidemment, à cause de ce petit démon décourageant : « À quoi bon ? » À quoi bon, encore, des résolutions de carême ? Mais le pire serait de devenir des blasés de l’amour de Dieu. Jésus a donné sa vie pour moi, certes, et alors ? Cela va-t-il régler mes problèmes de famille, de travail ou de surpoids ? "Je me lève et je te bouscule, tu n’te réveilles pas… Comme d’habitude. Sur toi je remonte le drap, j’ai peur que tu aies froid… Comme d’habitude. Ma main caresse tes cheveux… Comme d’habitude. Mais toi tu me tournes le dos… Comme d’habitude." Et si cette chanson parlait aussi de la façon dont Dieu nous aime et prend soin de nous ? Et s’il suffisait de se réveiller et de se tourner vers Dieu pour réveiller l’amour éteint ? Et si c’était aussi simple que cela ? Alors notre carême prendrait un sens bien différent. Il ne s’agirait plus de se priver d’un peu de chocolat comme si cela pouvait avoir un quelconque intérêt. Il ne s’agirait plus d’essayer de se changer à grands coups de volonté. Car ce qu’il faut, c’est que le cœur change, que ça change au cœur pour se remettre en marche vers le Ciel. Réveillons-nous et commençons par jeûner, c’est-à-dire séparons-nous de ce qui nous encombre, de ce qui nous rend esclaves : gloutonnerie, temps gaspillé, bruit, médisances ou relations toxiques. Mais à quoi servirait le jeûne sans aumône, sans offrir le temps et l’argent ainsi libérés ? Et à quoi servirait l’aumône sans prière pour cette personne à qui je viens de donner ? Alors le jeûne, l’aumône et la prière prendront tout leur sens : nous apprendre à aimer. De Frère Nicolas Burle, couvent de Lille
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